Présentation
Les professionnels de l’hypnose sont de plus en plus nombreux, notamment dans le cadre de l’accompagnement au mieux-être ou au bien-être : ils répondent à un besoin toujours plus présent au cours des 30 dernières années dans les sociétés occidentales, et encore plus depuis 2020. On peut estimer qu’ils représentent aujourd’hui environ 10 000 praticiens*, soit environ 4% des professionnels libéraux des « techniques et du cadre de vie ».
Le développement** du nombre de ces professionnels répond à deux enjeux : satisfaire le besoin croissant de mieux-être dans nos sociétés occidentales – et en France en particulier – et organiser des métiers de plus en plus pourvoyeurs d’emplois.
Le Syndicat Unitaire des Professionnels de l’hypnose est créé en 2015 pour rassembler les professionnels de l’hypnose autour de la défense de leurs intérêts communs et d’une pratique de l’hypnose qualitative, efficace et sécurisée pour les individus. Le SUP-H permet à ses adhérents d’accéder à des avantages professionnels dans l’exercice de leur activité.
Depuis 2019, sous l’impulsion d’une nouvelle équipe, le SUP-H travaille à la défense des intérêts des professionnels de l’hypnose. Il représente ses adhérents auprès des pouvoirs publics, dans le dialogue social et dans le dialogue avec les différents acteurs des thérapies alternatives et complémentaires.
En 2021, le SUP-H rejoint la Chambre Nationale des Professions Libérales, elle-même adhérente de la CPME, où il y représente les hypnothérapeutes. Il y travaille aux côtés des syndicats confrères des métiers du bien-être à la reconnaissance de ces professions.
Enfin, le SUP-H informe le grand public sur les apports d’une pratique qualitative de l’état d’hypnose et promeut auprès des Français les bienfaits d’une utilisation efficace et sécurisée de l’hypnothérapie.
* Etudes 2019 et 2021 sur le site page-jaunes.fr. Professionnels répondant à « hypnothérapie »
** Progression d’environ 15% entre le comptage 2019 et le comptage 2021
L’hypnose est un état physiologique naturel, un état de conscience modifié, dit “état hypnotique” qui a été défini scientifiquement au cours des années 1990 par imagerie cérébrale et ses caractéristiques neurophysiologiques sont maintenant bien identifiées.
L’état hypnotique pouvant être utilisé dans différents contextes et avec des objectifs différents et complémentaires, il existe une grande diversité au sein des professionnels de l’hypnose.
Historiquement l’état d’hypnose est utilisé dans 3 domaines majeurs :
Aujourd’hui, cet état naturel, qui appartient à l’être humain et donc non spécifiquement à une profession, est aussi utilisé pour favoriser des apprentissages, développer des capacités (accélérer l’apprentissage des langues, développer la créativité…) ou même à usage personnel avec l’autohypnose.
Quelle que soit la pratique de l’hypnose, le grand public a de plus en plus recours à cet état parce qu’il lui permet de favoriser son développement personnel, de contribuer à sa santé dans l’acception définie par l’OMS et de développer son bien-être. L’état d’hypnose contribue par l’action de toutes ces professions, à développer le bien-être.
Déjà dans les années 90, le stress est considéré comme le fléau du monde occidental par l’OMS, pointé du doigt par le Bureau International du Travail, et par l’Agence Européenne de Sécurité au Travail. En 2011, l’OCDE crée le Better Life Index qui intègre des critères comme le bien être subjectif ou les connexions sociales. L’OMS définit la santé comme un état de bien-être général et développe un plan de développement des Médecines complémentaires et traditionnelles.
Les occidentaux souffrent de stress et d’anxiété, et encore plus depuis 2020 avec l’apparition d’un virus aux conséquences individuelles et planétaires. Ils se tournent vers la recherche de bien-être en général : développement des marchés du sport et du fitness, des centres de remise en forme, du bien-être dans l’alimentation, développement des thématiques bien-être et développement personnel sur le marché du livre et des magazines, arrivée des nouvelles technologies sur ce marché à travers des applications ou des casques de luminothérapie ou autre, les entreprises intègrent également ces techniques pour les proposer à leurs salariés.
Les Français se tournent vers les thérapies brèves et naturelles, appelées « médecines alternatives et complémentaires » par les professionnels de santé, nommées « médecines complémentaires et médecines traditionnelles » par l’OMS, ou encore nommées « médecines douces » ou « naturelles » : les français les plébiscitent tout en regrettant le manque d’informations sur ces médecines, ces thérapies, ces techniques d’accompagnement qui contribuent à leur bien-être et à leur santé.
Pratiqué seul, l’état d’hypnose, état naturel, ne présente pas de risque. Des risques peuvent apparaître quand l’hypnose est pratiquée et induite par une tierce personne qui ne respecterait pas une certaine déontologie : l’état d’hypnose induit un autre rapport à soi-même et au monde et développe la suggestibilité, c’est-à-dire l’aptitude du cerveau à recevoir ou à évoquer des idées et sa tendance à les réaliser. Certainement plus que dans toute autre profession, la déontologie est essentielle. Quelle que soit la profession qui utilise l’état d’hypnose, la déontologie du praticien doit être clairement affirmée.
Utiliser l’hypnose de manière professionnelle requiert des compétences techniques spécifiques au développement de cet état, des compétences éthiques, relationnelles et comportementales, ainsi que des compétences propres au métier dans lequel cet état est utilisée. La formation des hypnothérapeutes, hypnologues et des praticiens en thérapies brèves et donc un enjeu majeur. Le profil des compétences de ces praticiens est aujourd’hui très varié : certains praticiens sont par ailleurs professionnels de santé, beaucoup sont des professionnels libéraux non réglementés du cadre de vie.
Beaucoup ont suivi des parcours de formations labellisées au niveau national et international de plusieurs centaines d’ heures en présentiel, certains peuvent n’avoir suivi aucune formation.
Dans un contexte :
Il est essentiel pour la société que les profesionnels de l’hypnose et des praticiens en thérapies brèves et naturelles formés correctement émergent et que les français puissent orienter leur choix en toute sécurité. Afin de permettre un accès sûr et sécurisé à ces professionnels et un développement pérenne de l’activité de ces derniers, les compétences pour pratiquer l’hypnose doivent être validées, reconnues et protégées.
Le bien-être global repose sur les interactions entre des dimensions psychologiques (aspects cognitifs, affectif et relationnels), sociales (relations enter la personne et son environnement) et biologiques (caractéristiques génétiques et physiologiques).
Les professionnels de l’hypnothérapie à visée de bien-être agissent en complémentarité avec les professionnels de santé conventionnelle pour le BIEN ETRE GLOBAL des individus.
L’hypnothérapie à visée de bien-être contribue à la prévention des risques de santé.
Le SUP-H, a défini, par un travail collaboratif entre professionnels de l’hypnothérapie issus de la santé conventionnelle et non conventionnelle, des recommandations pour un parcours de BIENETRE GLOBAL efficace et sécurisé pour les individus.
Pour mettre en application les recommandations du SUP-H, consultez la Charte de Déontologie et le Guide d’Activité.
Les adhérents SUP-H ont en commun l’engagement à bien connaître leur métier et à le pratiquer avec sérieux.
Afin de regrouper l’ensemble des praticiens qui ont une utilisation professionnelle de l’hypnose, le SUP-H regroupe des femmes et des hommes dont les compétences minimales ont été attestées par une formation en hypnose certifiante de qualité.
Tous les adhérents au SUP-H s’engagent à respecter la Charte de Déontologie des professionnels de l’hypnose
et des thérapies brèves..
Une bonne pratique de l’hypnose implique une dimension relationnelle forte. Dans une utilisation thérapeutique de l’hypnose, le rapport de confiance établi entre le praticien et son client est nécessaire pour que l’accompagnement développe toute son efficacité.
L’humilité et la responsabilité sont également au centre de la pratique professionnelle de l’hypnose et participent à l’éthique du praticien.
Les adhérents SUP-H partagent cette importance portée sur la confiance, l’humilité et la responsabilité.
Orienter l’attention sur les résultats visés tout en tenant compte des contraintes est une attitude impulsée en thérapie par Milton Erickson, Grégory Bateson et John Weakland.
Le fonctionnement du SUP-H s’inscrit dans cette philosophie et les adhérents sont invités à co-construire l’avenir de leur profession.
Rassembler les professionnels de l’hypnose autour d’une pratique sans danger pour les individus
Les actions du SUP-H visent à rassembler les professionnels de l’Hypnose. A cet effet, les conditions d’accès au SUP-H sont à la fois ouvertes et exigeantes.
Ouvertes avec une cotisation annuelle limitée à 25€. Exigeantes sur les compétences métier requises : justifier d’une formation en présentiel dispensée par une école reconnue par le SUP-H et correspondant au niveau de praticien en hypnose, dont le contenu est en accord avec des standards internationaux*.
En outre les adhérents professionnels actifs du SUP-H s’engagent à en respecter la Charte de déontologie. SUP-H encourage également la formation continue.
*Standards internationaux : World Hypnosis Organization, National Guild of Hypnotists (US) et IN NLP Institute
Contribuer au développement des professions de l’hypnose et des thérapies brèves et naturelles
Les professionnels de l’hypnose reflètent une grande diversité dans leur métier, dans les objectifs visés à travers l’utilisation de l’hypnose et dans les cadres d’utilisation de l’hypnose. Certains sont des professionnels de santé, d’autres des professionnels du cadre de vie, certains font partie des professions libérales réglementées, d’autres des professions libérales non réglementées.
Au-delà du niveau de compétences requis pour accompagner de manière sûre une personne en état d’hypnose, et de la reconnaissance des compétences des professionnels formés de manière qualtative, c’est aussi de la protection de ‘activité de ces professionnels dont il est question.
Le SUP-H représente les professionnels de l’hypnose au sein de la CNPL dont les actions visent à améliorer la protection sociale et la fiscalité des professions libérales. Les actions du SUP-H visent également à informer ses adhérents dans l’exercice de leur profession.
Promouvoir les bienfaits d’une pratique qualitative de l’hypnose
Les Français ont une bonne image des thérapies complémentaires et alternatives, dont l’hypnothérapie, mais regrettent également le manque d’informations à leur sujet.
En effet, selon une étude réalisée en novembre 2019 par Harris Interactive pour Santéclair et portant sur les Français et les médecines douces, 86 % des français ont une bonne image des médecines douces mais 56% d’entre eux se considèrent comme mal informés (types de soins pratiqués, formation des professionnels, labels professionnels, tarifs…).
Les actions du SUP-H visent donc également à informer le grand public sur ce que peut leur apporter l’hypnothérapie et une pratique sure de l’hypnose.
Connectez-vous pour accéder à votre compte personnel et aux avantages réservés aux adhérents actifs professionnels