Lutter contre les dérives thérapeutiques et contribuer à un parcours de bien-être global des individus

Les dérives thérapeutiques font couler régulièrement beaucoup d’encre, ou plutôt alimentent beaucoup de contenus digitaux et sont parfois aussi malheureusement une triste réalité.

 

 Il est essentiel de rappeler qu’il est indispensable de se préserver de tout amalgame entre des professionnels réalisant des actions condamnables et les professionnels des techniques thérapeutiques à visée de bien être qui ont réalisé des parcours de formations complets et sérieux, pratiquent en respectant un cadre déontologique, réglementaire et légal existant et développent leur activité en assurant un service sécurisé pour les individus. Et c’est le sens du courrier que nous avons envoyé en juillet  à M. Rousseau, nouvellement nommé ministre de la Santé et de la Prévention. C’est également dans ce sens que nous travaillons avec nos confrères syndicats des métiers du bien-être au sein de la CPNL.

 

 Il est tout aussi nécessaire de connaître les éléments retenus pour définir la dérive thérapeutique. Les notions de perte de chance, de mise en danger de la vie d’autrui, d’escroquerie s’appuient dans leur qualification sur différents articles du code pénal. Ces éléments sont précisés dans le Guide d’Activité du SUP-H téléchargeable ici : https://sup-h.org/professionnels/autres/

Lutter contre les dérives thérapeutiques engage tous les professionnels de l’hypnothérapie à visée de bien-être. L’information que nous, professionnels de l’hypnose, délivrons à nos clients est un levier clé de la lutte contre ces dérives, dire et écrire ce que nous faisons et faire ce que nous disons et écrivons en est un également.

  • L’équipe du SUP-H a pour cela mis à jour le Guide d’Activité.
  • Nous avons également conçu une affiche que nous vous conseillons d’afficher dans vos cabinets et que vous trouverez ici : https://sup-h.org/professionnels/communication/.
  • Faire signer la lettre de consentement éclairé disponible en annexe 1 de la charte de déontologie du SUP-H fait également partie du dispositif que nous vous recommandons vivement de mettre en place afin qu’il ne puisse y avoir aucune confusion sur la nature de vos services.

Comme nous l’avons évoqué dans le premier article de cette série, le bien-être concerne tout le monde et l’hypnothérapie est adaptée pour la plupart des individus *. L’axe du bien-être et l’axe des symptômes sont complémentaires dans le développement du bien-être global des individus. Professionnels de santé conventionnelle et de santé non conventionnelle servent tous le bien-être global des individus et contribuent à un parcours de bien-être global.

Respecter les cadres et les domaines de prise en charge, définis au niveau légal et au niveau professionnel, est une condition nécessaire au déploiement de cette complémentarité au service du bien-être global des individus. Et chaque professionnel de l’hypnothérapie à visée de bien être est responsable de cette contribution.

 

* L’hypnose bien-être n’est pas adaptée pour toute personne ayant fait l’objet d’un diagnostic médical d’une pathologie figurant dans la liste suivante : Psychoses (schizophrénies, psychoses hallucinatoires chroniques, bouffées délirantes aigües, psychose puerpérale…), Etats limites, TOC sévères, Troubles Bipolaires, Dépression grave, Risques suicidaires, Mélancolie, Troubles du comportement sévères : certaines addictions (alcool, drogues dures, addictions comportementales), troubles dissociatifs de l’identité, dysphonie de genre. Toutefois, si cette personne considère que son état est stabilisé, elle consulte son médecin psychiatre afin qu’il puisse évaluer la pertinence de telles séances et le cas échéant vous rédiger une prescription médicale.

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