Suite à l’annonce par le Ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique ce mardi 9 mai, de l’introduction d’un “reste à charge” de l’ordre de 30% pour les titulaires du CPF (Compte Personnel de Formation), le SUP-H s’inquiète quant à l’accès aux formations pour les professionnels de l’hypnose et des thérapies brèves, formations déjà généralement financées en fonds propres ou par les Fonds d’Assurance Formation.

Le SUP-H regroupe des professionnels de l’hypnose et des thérapies brèves pouvant justifier d’un minimum d’heures de formation dans des écoles reconnues pour la qualité de leur formation. Le syndicat défend une pratique qualitative et sans danger pour les individus. Il soutient également les écoles et la FFHTB dans leurs travaux autour de l’enregistrement des formations en hypnose et thérapies brèves au sein de Registre National des Certifications Professionnelles.

La réforme en profondeur de la formation professionnelle, initiée il y a plus de 5 ans, vise notamment une nouvelle société de compétences. De fait, les grandes transitions que le monde vit actuellement font des compétences et de la formation un sujet central et les métiers de l’accompagnement au bien-être sont au premier plan pour contribuer à ces évolutions. Que ce soit dans la prévention des souffrances qui doit devenir une priorité selon le rapport publié par la DARES et France Stratégie en 2022 ou dans le développement des compétences transverses, comportementales et relationnelles pointées comme décisives dans le monde de l’entreprise, les professionnels de l’hypnose et des thérapies brèves contribuent à cette nouvelle société de compétences et l’accès à des formations de qualité constitue un enjeu majeur. 

 Lien pour en savoir plus :

https://lesacteursdelacompetence.fr/communique-le-plein-emploi-et-la-competitivite-francaise-mis-a-mal-face-au-reste-a-charge-eleve-pour-les-actifs-titulaires-du-cpf/

https://www.centre-inffo.fr/site-centre-inffo/actualites-centre-inffo/le-quotidien-de-la-formation-actualite-formation-professionnelle-apprentissage/articles-2023/cpf-bruno-lemaire-evoque-un-reste-a-charge-de-lordre-de-30